L'atmosphère
est essentiellement constituée d'un mélange gazeux, l'air. Ce mélange comprend
surtout de l'azote (78 % en volume) et de l'oxygène (21 %). Pour le reste, soit
1 % on y trouve de l'argon (~ 1 %), du gaz carbonique (0,03 %) et des traces
infimes d'une multitude d'autres gaz : néon, krypton, hélium, ozone, hydrogène,
xénon ainsi que les différents rejets de la biosphère. Cette composition est
assez constante jusqu'à
L'atmosphère
est stratifiée en température (et donc également en pression), ainsi qu'on
l'observe sur la figure ci dessous. La remontée en température dans la
stratosphère s'explique par l'absorption des rayons solaires due à l'ozone.
température en °C
Fig.l. Température
de l'air en fonction de l'altitude.
En plus de ces gaz, on trouve des proportions variables de vapeur d'eau ( rarement plus de 5 % du total de l'air humide). Cette quantité est proportionnelle à la température, ce qui explique le phénomène de condensation (pluie, brouillard, neige) de l'air chaud humide qui a tendance à s'élever donc à se refroidir. On néglige ce phénomène dans les différentes modélisations suivantes, qui ne concerneront donc que l'air sec.
On considère que l'air suit
la loi des gaz parfaits
PV = RT pour une mole
Q1
a) En faisant appel
aux connaissances sur les gaz parfaits, vérifier que : R = 8,32 S.I.
b) Montrer qu'à
partir de la composition de l'air, la masse molaire de l'air vaut M = 29 g/mol.
La masse molaire de l'argon est 40 g/mol, celles de l'oxygène et de l'azote
sont supposées connues.
a) La loi des gaz
parfaits peut s'écrire
Donner la définition
de r.
b) Justifier que l'équilibre hydrostatique peut
s'écrire
dP = ‑ rgdz et définir g.