Le cuivre utilisé pour la fabrication des conducteurs
électriques doit être pur à 99,99%.
La purification des métaux par
électrolyse est possible grâce à l’emploi d’une anode soluble :
-
le métal impur (minerai de cuivre contenant 98 à
99,5% de cuivre) constitue l’anode. Ce métal subit une oxydation et passe à
l’état d’ions en solution. Les impuretés libérées tombent au fond de
l’électrolyseur ou restent en suspension dans la solution électrolytique.
-
A la cathode, les ions cuivre II (Cu2+(aq))
en solution subissent une réduction, le métal très pur se dépose.
-
La solution électrolytique contient des ions cuivre II (Cu2+(aq)),
des ions sulfate SO42-(aq) et de l’acide
sulfurique.
Première partie :
Le schéma, qui se trouve en annexe à rendre avec la copie,
illustre le montage d’une telle électrolyse.
1. Compléter
le schéma en indiquant sur le schéma :
-
le sens du courant électrique : I
-
le sens de déplacement des électrons : e–
-
le sens de déplacement des ions positifs (cations)
-
le sens de déplacement des ions négatifs (anions)
-
l’anode
-
la cathode.
2. La
transformation qui se produit lors d’une électrolyse est-elle une réaction d’oxydoréduction spontanée ou forcée ?
Justifier la réponse.
3. Écrire les
équations des transformations qui se déroulent aux électrodes.
4. En
déduire l’équation de la réaction d’oxydoréduction qui se déroule dans
l’électrolyseur.
5. Pourquoi
qualifie-t-on cette électrolyse d’électrolyse à « anode
soluble » ?
6. La
concentration en ion cuivre II de la solution électrolytique varie-t-elle au cours de l’électrolyse ? Justifier.
7. En
fonction du pH de la solution dans laquelle il se trouve, l’élément cuivre en
solution peut exister sous deux formes :
Cu2+(aq) ou Cu(OH)2 (s). On donne ci-dessous
le diagramme de prédominance de l’ion
Cu2+.
Expliquer qualitativement pourquoi on ajoute de l’acide
sulfurique dans la solution électrolytique.
Deuxième partie :
A l’aide du montage décrit dans la première partie, on désire
déposer par électrolyse une couche
de cuivre sur une plaque d’acier, afin d’améliorer le contact électrique d’un
interrupteur incorporé dans un circuit électrique. Dans l’industrie, pour des
raisons d’efficacité, on dépose sur la plaque d’acier à traiter, une fine
couche de nickel qui permet une meilleure adhérence du cuivre. On ne tiendra
pas compte de cette opération dans l’exercice.
Le dispositif est monté de telle façon qu’une seule face de
la plaque d’acier puisse être recouverte de cuivre.
Lors de l’électrolyse d’une durée Dt = 30,0
min, l’intensité du courant est constante et vaut
I = 4,00.102
mA.
Données :
-
M(Cu) = 63,5 g.mol-1 ;
-
Constante d’Avogadro : NA = 6,02 ´ 1023
mol-1 ;
-
Charge élémentaire : e = 1,60 ´ 10-19
C.
1. La plaque
d’acier doit-elle jouer le rôle de l’anode ou de la cathode ?
2. Exprimer la quantité d’électricité Q qui a traversé
le circuit pendant l’électrolyse en fonction
de I et Dt.
3. Exprimer Q en fonction de ne (quantité de
matière d’électrons transférée au cours de
l’électrolyse), NA et e.
4. Exprimer ne en fonction de nCu
(quantité de matière de cuivre formée).
5. Déduire des questions précédentes l’expression
littérale de nCu puis de mCu, masse de
cuivre qui s’est déposée sur la plaque. Calculer cette masse.
6. On observe en réalité lors de l’électrolyse une
variation de la masse de la lame de cuivre
|Dm| = 2,41 ´ 10-1
g. Proposer une explication.
ANNEXE
Première partie :
question 1