3 DISPERSION
ET REFRACTION DE LA LUMIERE
Préfixes à connaître
préfixe |
giga(G) |
méga (M) |
kilo(k) |
hecto(h) |
déca(da) |
déci(d) |
centi (c) |
milli(m) |
micro(m) |
nano(n) |
pico(p) |
puissance de 10
correspondantes |
109 |
106 |
103 |
102 |
10 |
10-1 |
10-2 |
10-3 |
10-6 |
10-9 |
10-12 |
L’écriture scientifique :vidéo La notation scientifique est l’écriture
d’un nombre sous la forme du produit : a.10n avec a : nombre décimal 1£ a < 10 et n, entier positif ou négatif.
Les puissances de 10
Formules
|
Exemples
|
10ax10b = 10a+b |
102x103 = 102+3
= 105 |
10-a = 1/10a |
10-4 = 1/104 |
10a/10b
= 10a-b |
102/103 = 10-1 |
(10m)a
= 10axb |
(102)3 = 102x3
= 106 |
Ordre de
grandeur : vidéo L’ordre de grandeur d’un nombre est la
puissance de 10 la plus proche de ce nombre. Deux longueurs seront du même
ordre de grandeur si le quotient de l’ordre de grandeur de la plus grande par
la plus petite est compris entre 1 et 10.
Unité de longueur : L’unité de longueur dans le système
international (SI) est le mètre (m).
vitesse moyenne vidéo La
vitesse moyenne d’objet est égale au rapport de la distance ‘d’(m) parcourue, sur la durée du parcourt (s)
Propagation de la lumière : La lumière se propage dans le vide et dans
tous les milieux transparents et homogènes en ligne droite.
Vitesse de la lumière : La première mesure a été effectuée par
l’astronome danois ROMER en 1676 à l’observatoire de Paris. C’est une vitesse
limite. La vitesse de propagation de la lumière dans le vide, appelée aussi
célérité de la lumière vaut : c = 3,00.108 m.s-1
L’année de lumière : vidéo
L’année de lumière (a.l.) est la distance parcourue par un signal lumineux,
dans le vide, pendant une année. L’année
de lumière est une unité de longueur : 1a.l. » 1013 km
Voir loin, c’est voir
dans le passé :Plus
nous observons loin dans l’espace et plus nous regardons dans le passé.
Mesures directes :
On peut mesurer des longueurs directement avec un mètre, une règle, un pied à
coulisse ou un palmer. L’appareil de mesure doit être adapté à la mesure à
réaliser.
Ces instruments mesurent des longueurs d’ordre de
grandeur compris entre 102m et 10-4m. Il faut utiliser
des méthodes de mesure à distance pour les plus grandes longueurs.
Chiffres
significatifs : vidéo Dans l’écriture d’un nombre sous sa forme
a.10n, les chiffres utilisés pour écrire le décimal a sont appelés
chiffres significatifs. Le zéro est significatif quand il est placé entre deux
chiffres ou à la fin d’un nombre. Le nombre de chiffres significatifs d’une
valeur indique la précision de sa mesure. Lorsqu’une grandeur est obtenue à
partir d’une multiplication ou d’une division de deux autres grandeurs,
celle-ci ne doit pas comporter plus de chiffres significatifs que la donnée qui
en comporte le moins.
Méthode de la visée : vidéo Viser, c’est aligner plusieurs
repères avec son œil. En physique, l’intérêt de la visée est d’aligner
plusieurs points afin de construire une figure géométrique constituée de droites. Cette figure
permet, souvent grâce au théorème de Thalès, d’évaluer des distances ou des
angles.
Théorème
de Thalès : Si les points A,N,C et A,M,N sont alignés dans cet ordre et si
les droites (BC) et (MN) sont parallèles, alors AM/AB = AN/AC = MN/BC
Méthode de l’ombre
portée :
vidéo
Lorsqu’une source lumineuse (comme le Soleil) est très lointaine, les rayons
qui en sont issus nous parviennent parallèles.
Méthode de la
parallaxe : Le
phénomène de parallaxe se manifeste quand on vise un objet ponctuel depuis deux
endroits différents. La parallaxe est l’angle p entre les deux directions de
visée du point qui représente l’objet. exemple
Mesures d’angles : La mesure d’un angle
permet souvent de calculer une longueur connaissant d’autres données. Le diamètre
apparent d’un objet est l’angle sous lequel un observateur voit l’objet. vidéo
Mesures de durées : vidéo. T
est la durée que met un signal sonore ou lumineux, se propageant à la vitesse V,
pour faire l’aller retour entre une source et un objet dont on veut mesurer
l’éloignement alors la distance D entre l’objet et la source est : D= V.T/2
Chapitre
3 : DISPERSION ET REFRACTION DE LA LUMIERE
Le prisme le prisme est un système optique, taillé dans un
milieu transparent comme le verre ou le plexiglas, constitué de 3 faces planes
rectangulaires et de deux faces planes triangulaires. On le représente par un
triangle.
Décomposition
de la lumière blanche par un prisme : Expérience de Newton
(Terminale S) Le phénomène de décomposition de la lumière
s’appelle la DISPERSION. La figure obtenue s’appelle le spectre lumineux de la
lumière blanche. La lumière blanche est composée de plusieurs radiations
monochromatiques. C’est une lumière polychromatique.
Le laser : le laser est une source de lumière
monochromatique c’est-à-dire composée d’une seule radiation.
Longueur
d’onde : A Chaque
radiation est associée, dans l’air ou dans le vide, une grandeur appelée :
longueur d’onde est notéel. Elle s’exprime en mètre ou plus
souvent en nanomètre (nm). L’œil humain n’est sensible qu’aux radiations dont
les longueurs d’onde sont comprises entre 400nm et 800nm.
La réfraction : On appelle REFRACTION de la lumière, le changement de
direction que la lumière subit lorsqu’elle traverse la surface séparant deux
milieux transparents différents, appelé dioptre.
Les lois de Descartes :
Première loi : Le rayon réfracté est dans le plan
d’incidence.
Deuxième loi : On a montré en TP que le sinus de l’angle
de réfraction est proportionnel au sinus de l’angle d’incidence. Cette relation
de proportionnalité se généralise par la loi suivante :
n1 sin i1 = n2 sin i2 n1 :
indice de réfraction du premier milieu
n2 :
indice de réfraction du second milieu
Indice de réfraction : Chaque
milieu transparent est caractérisé par son indice de réfraction n, nombre sans
unité, égal ou supérieur à 1, tel que : n = c/v.
Chapitre
4 : LES SPECTRES LUMINEUX
Spectres d'émission : Un spectre d’émission est un spectre
produit par la lumière directement émise par une source (lampe à incandescence,
corps chauffé, lampe à vapeur de sodium…)
Spectre continu d’émission de la lumière blanche : Fortement chauffé, un corps émet un rayonnement d’origine thermique
dont le spectre est continu. L’allure du spectre dépend de la température du
corps. Plus la température est élevée, plus le rayonnement s’enrichit en
radiations de courtes longueurs d’onde c'est à dire violet. Le spectre se
prolonge au-delà du spectre visible, dans le domaine de l’infrarouge et de
l’ultraviolet.
Spectre de raies
d'émission:
Les gaz portés à haute température émettent une lumière dont le spectre est
discontinu : c’est un spectre
de
raies d’émission, constitué de raies colorées sur fond noir.
Spectres
d’absorption :
Un spectre d’absorption est obtenu en analysant la lumière blanche qui a
traversé une substance. Lorsqu’un gaz à basse température est traversé par de
la lumière blanche, le spectre de la lumière obtenue est constitué de raies
noires se détachant sur le fond coloré du spectre de la lumière blanche :
c’est un spectre de raies d’absorption. Le gaz absorbe les radiations qu’il
serait capable d’émettre s’il était chaud. Pour un même élément, les raies
d’émission (dans le spectre d’émission) et d’absorption (dans le spectre
d’absorption) ont les mêmes longueurs d’onde.
Spectre
de bandes d'absorption d’une solution colorée : Lorsqu’une solution colorée est traversée
par de la lumière blanche, le spectre de la lumière obtenue présente des bandes
noires sur le fond coloré du spectre de la lumière blanche : c’est un
spectre de bandes d’absorption. Ce spectre est caractéristique de la substance
dissoute
Système étudié : Pour étudier un mouvement, il est
nécessaire de préciser le système considéré, c’est-à-dire le corps ou le point
choisi pour l’étude.
Lorsque le système
est étendu (ex : voiture, bus…) l’étude de son mouvement peut-être
complexe, on étudie alors le mouvement
d’un point particulier (en général son centre de gravité).
Référentiel : Vidéo Un
référentiel est constitué : d’un objet de référence par rapport auquel on
repère les positions du système, d’une
horloge permettant un repérage des dates.
Les référentiels terrestres : il est constitué à partir de n’importe
quel objet de référence lié à la Terre et fixe par rapport à celle-ci. C’est le
référentiel adapté à l’étude des mouvements sur la Terre. (ex : salle de
classe, laboratoire de physique, table immobile….).
Le référentiel géocentrique : il est constitué par le centre de la
Terre. C’est le référentiel adapté à l’étude des mouvements de la lune ou de
satellites artificiels.
Le référentiel héliocentrique : il est constitué par le centre du Soleil.
C’est le référentiel adapté à l’étude des mouvements des planètes.
Relativité du mouvement Le mouvement d’un objet est relatif à un
référentiel
Trajectoire
d’un point d’un système :
Vidéo On
appelle trajectoire d’un point de l’objet, l’ensemble des positions successives
que ce point occupe au cours du mouvement. La trajectoire dépend du référentiel
choisi.
Vitesse moyenne ; Vidéo :
La vitesse moyenne est égale au quotient de la distance parcourue par le mobile
par la durée de déplacement. Vmoy = d / t
La vitesse instantanée d’un mobile est sa vitesse à l’instant où
on l’observe. La vitesse d’un point dépend du référentiel dans lequel son
mouvement est étudié.
Mouvement rectiligne : Si la trajectoire est une droite,
le mouvement est rectiligne. Si la vitesse ne varie pas le mouvement est
uniforme. Si la vitesse augmente, le mouvement est accéléré, si elle diminue il
est ralentit.
Mouvement circulaire : Si la trajectoire est un cercle, le
mouvement est circulaire.
Modélisation d’une action par une force : Vidéo Une
action mécanique est modélisée en physique par une force. La force subit par un
système de la part d’un autre est représentée par un vecteur.
Les caractéristiques du vecteur force
sont : son point d’application, sa direction, son
sens et sa valeur qui s’exprime en Newton (N). On mesure la valeur d’une force
avec un dynamomètre.
Effets d’une force sur le
mouvement : Modification
de la valeur de la vitesse : Modification de la direction du mouvement :
Influence de la masse du
corps : L’effet d’une
force sur le mouvement d’un système dépend de la masse du système. Plus la
masse est faible, plus l’effet de la force est important.
Le principe d’inertie : Dans un référentiel terrestre, tout
corps persévère dans son état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme si
les forces qui s’exercent sur lui se compensent. Un corps soumis à des forces
qui se compensent et un corps qui n’est soumis à aucune force ont le même
comportement.
Chapitre 6 : LA GRAVITATION UNIVERSELLE
Loi de
gravitation pour deux corps ponctuels : Vidéo Deux corps ponctuels de masses m et m’
exercent l’un sur l’autre des forces attractives de même valeurµ. La valeur de ces 2 forces est:
G
=6,67.10-11 N.kg-2.m2 : constante de gravitation
d : distance
séparant les masses m et m’
F en Newton ; m en kg ; d en m
poids d’un corps : Vidéo Le
poids d’un objet peut être
identifié à la force gravitationnelle exercée par la Terre
sur l’objet : P = F
Le
poids P est égal au produit de sa masse m par le champ de pesanteur g = 9 ,8 N.kg-1.
Forces exercées sur un projectile dans
l’air : Un projectile
est un corps lancé dans l’air au voisinage de la Terre. Dans l’air, un corps
est soumis à son poids et à la force exercée par l’air sur le projectile. Si on
néglige cette force de frottement alors le corps est en chute libre. Le
principe d’inertie permet de conclure que le mouvement du centre du projectile
n’est pas rectiligne uniforme puisqu’il n’est soumis qu’à une seule force.
Influence de la vitesse de lancement : Lorsqu'on lance un objet placé au voisinage
de la Terre avec une vitesse Vo, le mouvement de cet objet est
parabolique.
Satellisation : Lorsque qu'on lance un objet d'un point
proche de la Terre avec une vitesse de direction tangente à la surface
terrestre, plusieurs cas sont possibles.1: Vitesse initiale nulle: chute
verticale.2. Vitesse initiale trop faible.3. Satellisation: Vo est
appelée première vitesse cosmique. 4. Vo>11,2km.s-1
(vitesse de libération). Le corps échappe à l'attraction terrestre.
Mouvement de la lune autour de la terre :
Dans le référentiel géocentrique, la Lune possède un mouvement circulaire
uniforme. C’est parce qu’elle possède une vitesse suffisante que la Lune
soumise à l’attraction gravitationnelle exercée par la Terre, qui la ramène
continuellement vers elle, reste en orbite.
Chapitre 7 : LE TEMPS ET SA MESURE
I) Les phénomènes
périodiques :
Le temps est une grandeur
physique. Son unité légale est la seconde, symbole ‘s’.
Un phénomène périodique
est un phénomène qui se reproduit identique à lui-même à intervalles de temps
réguliers.
Exemples : Rotation de la Lune autour de la Terre,
La période d’un phénomène
périodique est le plus petit intervalle de temps au bout duquel le phénomène se
reproduit identique à lui-même. On la note T et s’exprime en secondes (s).
La fréquence d’un phénomène
périodique correspond au nombre de fois que le phénomène se répète par seconde.
On la note f et s’exprime en Hertz (Hz). Elle est égale à l’inverse de la
période :
f = 1/T
II) LES PHENOMENES ASTRONOMIQUES
PERIODIQUES :
Jour solaire :
Le jour
solaire est la durée entre deux levers consécutifs du Soleil en un lieu donné. Par convention : 1 jour = 24 heures =
86400 secondes
Phases de la
Lune :Pour un
observateur terrestre, la période de rotation de la Lune autour de la Terre est
de 29,5 jours.
Saisons :La période de rotation de la Terre autour
du Soleil est de 365,25 jours. La saison dépend de la position de la Terre par
rapport au Soleil. En hiver, à midi l’angle entre les rayons du soleil et le
zénith est important (le soleil est ‘’ bas dans le ciel ‘’), il fait
froid. Par contre ,en été, cet angle est faible il fait chaud !
III) DISPOSITIFS CONSTRUITS
PAR L’HOMME :
Le cadran
solaire ; Sablier, Les horloges
I.
DESCRIPTION D’UN GAZ
A
l’échelle microscopique Un gaz est constitué d’un ensemble de molécules, assez
éloignées les unes des autres, en
agitation permanente et désordonnée.
A
l’échelle macroscopique On utilise alors, pour décrire l’état d’un gaz, des
grandeurs macroscopiques, facilement accessibles à la mesure : la pression
P, la température T, le volume V et la quantité de matière de gaz n. Ces
grandeurs qui permettent de décrire l’état d’un gaz sont appelées :
variables d’état.
II.
NOTION
DE PRESSION :
Une surface en contact avec un gaz est
soumise à un très grand nombre de chocs des molécules de gaz (aspect
microscopique). Il en résulte, sur cette surface, une force appelée force
pressante (aspect macroscopique).
Soit F la valeur de la force pressante s’exerçant sur une surface
plane d’aire S. La pression résultant de cette force est égale au rapport de la
force F sur la surface S.
unités : P en
pascal (Pa) ; F en Newton (N) ; S en mètre carré (m²).
La force pressante est
orthogonale à la surface sur laquelle elle s’exerce. Autres unités : 1 bar = 105
Pa (industrie) ; 1 hPa = 100 Pa (météorologie) ; 1 atm = 1,013.105
Pa ; Millimètre de mercure (mm Hg) :
La pression
atmosphérique est la pression exercée par l’air qui nous entoure. Au niveau du sol Pat = 1 bar et
elle diminue avec l’altitude.Mesure de la pression d’un gaz : Elle se
mesure avec un manomètre. Les baromètres mesurent la pression atmosphérique.
III.
TEMPERATURE ET AGITATION THERMIQUE :
La
température d’un corps, à l’état solide, liquide ou gazeux, est liée à
l’agitation des molécules qui le constituent. Plus les molécules sont agitées
et plus la température est élevée.
La température se
mesure avec un thermomètre. L’échelle légale de température est l’échelle de
température absolue dont l’unité est le Kelvin (K).
Une échelle très
utilisée est l’échelle Celsius dont l’unité est le degré Celsius (°C).
La température
absolue, notée T et la température Celsius notée θ sont liées par la
relation : T(K) = θ(°C) +
273,15
En l’absence de
toute agitation thermique, la température absolue T est égale à 0K : c’est
le zéro absolu. Il n’existe pas de température inférieure à 0K.
I) LA LOI DE
BOYLE-MARIOTTE :
A température
constante, pour une quantité donnée de gaz, le produit de la pression P par le
volume V occupé par le gaz est constant : P.V = constante
II) LA LOI DU GAZ
PARFAIT :
Le gaz parfait est
un modèle simplifié des gaz. Dans ce modèle on suppose que toutes les
interactions entre les molécules sont négligeables (à l’exception des chocs).
Equation d’état du
gaz parfait :
P en pascal
(Pa) ;V en mètre cube (m3) ; T en Kelvin (K) ; n en
mole (mol); R est la constante des gaz parfaits (R=8,32 SI).
Jusqu’à
une pression de quelques bars, les gaz courants (He, Hé, O2,
CO2…) peuvent être considérés comme parfaits ainsi que l’air.
Volume molaire
d’un gaz : Le volume molaire d’un gaz, noté Vm, est le volume
occupé par une mole de ce gaz.
Ce volume dépend
de la température, de la pression et est indépendant de la nature du gaz.
Dans les conditions normales de
température et de pression : T = 273K et P = 1,013.105 Pa
La plupart des gaz, sous faible
pression, se comportent en gaz parfait : leur volume molaire est égale à
celui du gaz parfait. Ce résultat est connu sous le nom de loi
d’Avogadro-Ampère.